mardi 23 décembre 2008

lettre des prêtres du Conseil prersbytéral aux chrétiens du diocèse de Limoges

Les prêtres du conseil presbytéral* à notre évêque,aux femmes, aux hommes et aux jeunes de Creuse et de Haute-Vienne.

« Etes-vous prêts à assumer ensemble votre mission de chrétiens dans le monde et dans l’Eglise ? » Rituel du mariage
Notre joie profonde vient du Christ qui est une Bonne Nouvelle à annoncer. Nous sommes heureux de servir l’Eglise malgré toutes les images que le monde en a. Nous sommes convaincus que si témoigner de l’Evangile c’est bon pour nous, c’est bon aussi pour tout homme à travers notre société souvent désabusée et violente.
Nous avons été appelés un jour à rejoindre la vie des hommes et à la célébrer en mettant nos pas dans ceux du Christ qui fait appel à la liberté de chacun et attend notre réponse. Que l’on soit ordonné prêtre depuis 1 an ou depuis 60 ans, vivre de l’Evangile reste pour nous une joie et nous fait vivre.
Découvrir l’Evangile est un cadeau qui transforme. Il est bon pour l’homme et transforme son cœur. Nous voulons en témoigner et nous en appelons d’autres à le découvrir.La Bonne Nouvelle pour être annoncée a besoin de voix diverses et de visages différents. Cette richesse est un défi pour les prêtres que nous sommes et pour tous les acteurs d’Evangile. Le prêtre n’est pas un homme seul. Il puise sa joie dans la fraternité avec les autres prêtres unis à leur évêque. Il partage sa mission avec d’autres chrétiens pour le service de l’Evangile dont la fécondité se découvre et se dit à plusieurs voix.
L’annonce de l’Evangile est la mission première confiée à l’Eglise.La situation que nous vivons est une chance de manifester le lien profond entre la vie et l’EvangileL’appel du Christ s’adresse à tous.
Qui partagera cette joie avec nous ?
Qui portera cette responsabilité avec nous ?Nous ressentons profondément la nécessité de la coresponsabilité c’est à dire le partage de la mission entre prêtres, diacres et laïcs pour une Eglise servante et pauvre, qui célèbre, qui prie et se fait proche de chacun.Là se situe véritablement la fondation, l’engendrement, l’accompagnement et la formation de l’Eglise de demain.Il existe des lieux de collaboration signifiants et symboliques : les paroisses et les relais, les mouvements apostoliques, les services diocésains, les différentes aumôneries. Une démarche de conversion animée par l’Esprit suscite en nous les pasteurs le désir d’appeler d’autres chrétiens à servir et partager avec nous l’annonce de la Bonne Nouvelle. « Je suis la vigne et vous êtes les sarments » Jn 15 C'est la même sève coule dans le cep et les sarments vivants.
Comme dans la parabole de l’Evangile où les sarments (les disciples) sont greffés sur le cep de vigne (le Christ), notre mission s’enracine en Christ. Il nous appelle !Chaque baptisé a pour mission là où il vit d’aider l’Eglise à mieux connaître le Christ -et à le faire connaître -, à former de vrais foyers de vie chrétienne avec des personnes responsables, chacun ayant ses charismes et ses limites, mais apportant sa pierre en témoignant de l’Evangile au cœur de la vie quotidienne. Chaque pierre est essentielle.
Savez-vous que le Christ vous appelle ?
Avez-vous déjà envisagé de répondre à cet appel et de prendre pleinement votre place dans l’Eglise ?
Savez-vous que l’Eglise vous attend ?
Que vous en êtes une pierre vivante ?
Il n’y a pas moins de générosité hier qu’aujourd’hui pour répondre à cet appel et être missionnaire de l’Evangile !
Donc, demandons-nous : Que puis-je faire ?
Avec qui puis-je en parler autour de moi ? Avec un autre chrétien ? Un responsable de ma paroisse ?Ensemble, avec l’Esprit du Christ, puisons dans la générosité de Dieu, pour édifier l'Eglise dans le monde de demain.
Suit le nom de tous les signataires du Conseil presbytéral.* Dans chaque diocèse sera constitué le conseil presbytéral, c'est-à-dire la réunion des prêtres représentant le presbyterium qui soit comme le sénat de l'Evêque, et à qui il revient de l'aider selon le droit dans le gouvernement du diocèse, dans le but de promouvoir le plus efficacement possible le bien pastoral 'pour' la portion du peuple de Dieu confiée à l'Evêque. Cf droit canon 495.1

LA PAROISSE NOTRE DAME DE HAUTE MARCHE EST HEUREUSE DE VOUS SOUHAITER UN BON ET JOYEUX NOËL 2008 AINSI QU'UNE BONNE ET SAINTE ANNEE 2009.

QUE L'ENFANT DE LA CRECHE VOUS APPORTE LA PAIX ET LA JOIE.

samedi 20 décembre 2008

La flamme de la paix est arrivée sur la paroisse Notre Dame de Haute Marche.


Cette petite flamme, symbole de paix,est allumée en Terre Sainte,rapportée à Vienne d'où elle est largement envoyée dans toute l'Europe.
La lumière de Bethléem permet aux chrétiens de se retrouver en paroisse, à quelques jours de Noël, dans un esprit de paix et de fraternité.
Lors des cérémonies organisées par les groupes locaux dans nos églises,chacun sera ensuite invité à l'emporter chez lui,à la garder allumée jusqu'à Noël et la partager avec sa famille ses amis et ses voisins.
"Un petit geste tout simple envers l'autre".
Il faut savoir accueillir la paix et l'offrir autour de nous.

mardi 9 décembre 2008

journée du catéchisme avec les parents




Les enfants du catéchisme CM1 et CM2 de la paroisse ont participé le 30 novembre à une journée pendant laquelle ils ont marché sur les pas des saints limousins.

Accompagnés par les parents, ils ont bravé le froid et les intempéries pour se rendre à St Léonard, Aureil (St Gaucher et St Faucher), Limoges (St Martial) et Chaptelat (St Eloi).

Ils ont été reçus dans chaque lieu par une personne qui leur a raconté la vie du Saint, sa mission, sa popularité, et comment on le vénère encore aujourd’hui dans les grandes fêtes que sont les ostensions.

Ils savent donc maintenant de St Léonard, qu’il a été remarqué par Saint Rémi pour sa piété et qu’il a obtenu de Clovis le privilège de libérer tous les prisonniers qu’il jugerait dignes de ce bienfait. Par ses prières, il a également permis à la reine de mettre au monde son enfant après un accouchement difficile. Il est ainsi devenu le saint patron des prisonniers et des femmes enceintes.

A Aureil, c’est le Père Pierre MORIN qui a été notre guide. Il nous a parlé de Saint Gaucher qui à 18 ans est devenu ermite. Il est souvent représenté avec une colombe car c’est grâce à elle qu’il a su où bâtir son monastère. Il est dit de lui qu’il faisait de nombreuses guérisons. Il eut entre autres compagnons, St Faucher. Leurs reliques sont conservées dans des reliquaires d’argent. Près d’Aureil, il existe un lieu appelé « le pas de Saint Gaucher », c’est le lieu ou le Saint mourut lors d’une chute de cheval.

A Limoges, c’est le Père Christian DEQUIDT qui nous a parlé de St Martial qui est arrivé en Limousin par la Creuse. Il nous a parlé de la première ostension limousine qui fût organisée pour combattre le mal des ardents, en 994. Après 3 jours de jeûne et de prières auprès des reliques du saint, de nombreux malades furent guéris miraculeusement. Ce fût le point de départ des ostensions en Limousin.

A Chaptelat, c’est un historien qui nous a parlé du Saint. St Eloi est né à Chaptelat en 588. Il a travaillé très tôt chez un orfèvre qui dirigeait un atelier de frappe de monnaie. Pour se perfectionner, il partit travailler à Paris. Le roi Clotaire II lui commanda alors un trône. Avec la quantité d’or fourni, il réalisa non pas un, mais deux trônes. Il entra alors à l’école du Palais où il fît la connaissance de Dagobert. Il est célèbre pour sa charité, il a affranchi des esclaves et fonda des monastères comme celui de Solignac.

Chacun (enfant et parent) s’est prêté au jeu des questions sur le carnet de reporter qui leur avait été remis au départ. Au fur et à mesure de la journée ils ont glané des informations leur permettant de répondre aux devinettes.

La journée s’est terminée par une célébration dans l’église de Chaptelat.