QUELQUES NOUVELLES ET PHOTOS
CRECHES :
Les crèches de la paroisse Notre-Dame de Haute-Marche sont encore en place. Elles seront enlevées après le 2 février, Présentation de Jésus au Temple ou fête de la Chandeleur. Il est donc encore temps de venir les visiter, en particulier celles de Felletin, Aubusson, Crocq, Bellegarde-en-Marche et Vallière....
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crèche de l'église Ste Valérie de Felletin |
Vous aurez à coeur, devant la sainte famille, de prier pour la Famille.
CHOEUR PAROISSIAL :
Après avoir bien oeuvré pour Noel, le choeur paroissial s'est accordé quelques jours de vacances.... Mais il est temps de se retrouver et de se mettre au travail. Nouveauté.... le piano de la salle paroissiale a été accordé....
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piano de la salle paroissiale. |
Prochaine répétition : samedi 26 janvier à 14h à la maison St Vincent.
AUMÔNERIE de l'ENSEIGNEMENT PUBLIC :
Les jeunes qui se préparent à la profession de foi (6èmes) et ceux qui seront confirmés se rendront à Lourdes, avec le pèlerinage diocésain du 15 au 18 avril. Des actions seront menées pour financer ce temps fort et nous accueillons tout don!
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fin du repas de l'Epiphanie à l'aumônerie d'Aubusson |
quelques dates importantes à inscrire dans vos agendas :
7 mai : 20h à Felletin, veillée de Profession de foi
8 mai : 11 Aubusson : Messe d'action de grâces : communion solennelle.
18 mai : dans l'après midi : Confirmation pour toute la Creuse à Evaux les Bains.
ARTICLE :
VITRAIL CRECHE d'AUBUSSON PARU DANS LA REVUE "EGLISE DE LIMOGES" n°22 :
Le vitrail de la Nativité de
l’église Sainte-Croix d’AUBUSSON
Atelier
Fournier et Clément, Tours, 1878.
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vitrail nativité Aubusson |
La ville d’Aubusson est mondialement
connue pour ses tapisseries (patrimoine immatériel de l’U.N.E.S.C.O.). Son église
sainte Croix (XIIIème – XVIIIème et XIXème siècles) en abrite deux
anciennes : le retour de Tobie et la pèche miraculeuse. C’est pourtant le
vitrail de la Nativité qui attirera notre attention. Il se situe du côté sud, dans
la première chapelle latérale, juste en face de l’entrée principale de
l’édifice.
Au
centre, dans la clarté, la vierge tient l’enfant Jésus dans ses bras tandis que
tous, personnages et animaux, entourent la mère et son divin Fils. La scène
respire le calme et la tendresse.
Les
évangiles indiquent peu les détails de cette naissance dans la crèche et,
devant le mystère qui l’accompagne, depuis des siècles, on se plait à imaginer
et à recréer l’espace, les lieux, les atmosphères. Ainsi, à Aubusson, la vie
quotidienne de nos campagnes prend place avec, au premier plan, la volaille et
le panier rempli d’œufs. On s’est également plu à représenter des servantes,
des anonymes dans lesquels chacun peut se reconnaître.
L’âne
et le bœuf, absents des évangiles, apparaissent ici. Avec les bergers, ils font
partie des personnages habitués depuis les premiers siècles (IVème siècle). Comme
le veut la tradition, les animaux sont tournés vers l’enfant et, sans le
savoir, par leur souffle, ils réchauffent le nouveau né.
Ce
n’est qu’à la fin du Moyen-Age que l’on représente l’enfant en dehors de la
mangeoire et dans les bras de sa mère. Aspect plus familier, banal en quelque
sorte, mais les théologiens ont vu dans cette relation privilégiée, le symbole
de l’union entre le Christ et son Eglise.
Joseph,
à gauche, a quitté son attitude pensive et débout, veille à la fois sur la mère
et sur l’enfant.
Le
thème de l’adoration est grandement présent et s’ajoute à l’aspect humain de la
scène. Il ne s’agit pas que d’un enfant, c’est Dieu fait homme. Ainsi, a genoux
ou debout, tous se courbent vers celui qui vient de naître. Pour cette verrière,
on a préféré la simplicité de nos vies aux traditionnels bergers et mages, mais
on a gardé les anges afin de signifier que cette naissance appelle à regarder
plus loin, plus haut.
Nous
sommes bien, avec ce vitrail, dans l’esprit de Saint François d’Assise qui, au
cours du XIIIème siècle est le premier à imaginer une crèche vivante où prendrait
place le quotidien de nos vies. Mais Saint François ne veut rien enlever du
caractère divin de l’enfant. Jésus est
né et a éprouvé notre condition humaine. La Nativité nous rappelle que cette
union n’est pas achevée, consommée ; au contraire, elle s’actualise de
nouveau à chaque Noel mais aussi à chaque instant de ce qui fait notre
quotidien et d’une manière tout spéciale dans l’Eucharistie.
La
Nativité doit parler à tous, puisque Dieu à choisi cet humble moyen pour venir
dans notre monde à notre rencontre. Prenons garde de trop intellectualiser ou
rendre inaccessibles nos crèches…. Dieu vient à nous non pour être enfermé dans
quelque symbole mais bien pour demeurer accessible à tous. Le message de Noel,
la naissance sur terre du Sauveur, doit être très largement annoncé et compris!
+ André VENITUS
séminariste