mardi 22 janvier 2013


QUELQUES NOUVELLES ET PHOTOS


CRECHES
Les crèches de la paroisse Notre-Dame de Haute-Marche sont encore en place. Elles seront enlevées après le 2 février, Présentation de Jésus au Temple ou fête de la Chandeleur. Il est donc encore temps de venir les visiter, en particulier celles de Felletin, Aubusson, Crocq, Bellegarde-en-Marche et Vallière....

crèche de l'église Ste Valérie de Felletin

Vous aurez à coeur, devant la sainte famille, de prier pour la Famille. 


CHOEUR PAROISSIAL : 
Après avoir bien oeuvré pour Noel, le choeur paroissial s'est accordé quelques jours de vacances.... Mais il est temps de se retrouver et de se mettre au travail. Nouveauté.... le piano de la salle paroissiale a été accordé.... 

piano de la salle paroissiale.


Prochaine répétition : samedi 26 janvier à 14h à la maison St Vincent. 


AUMÔNERIE de l'ENSEIGNEMENT PUBLIC :
                Les jeunes qui se préparent à la profession de foi (6èmes) et ceux qui seront confirmés se rendront à Lourdes, avec le pèlerinage diocésain du 15 au 18 avril. Des actions seront menées pour financer ce temps fort et nous accueillons tout don! 
fin du repas de l'Epiphanie à l'aumônerie d'Aubusson

quelques dates importantes à inscrire dans vos agendas : 
7 mai : 20h à Felletin, veillée de Profession de foi
8 mai : 11 Aubusson : Messe d'action de grâces : communion solennelle. 
18 mai : dans l'après midi : Confirmation pour toute la Creuse à Evaux les Bains.



ARTICLE  : 
VITRAIL CRECHE d'AUBUSSON PARU DANS LA REVUE "EGLISE DE LIMOGES"  n°22 : 

Le vitrail de la Nativité de l’église Sainte-Croix d’AUBUSSON
                                                                       Atelier Fournier et Clément, Tours, 1878.


vitrail nativité Aubusson


            La ville d’Aubusson est mondialement connue pour ses tapisseries (patrimoine immatériel de l’U.N.E.S.C.O.). Son église sainte Croix (XIIIème – XVIIIème et XIXème siècles) en abrite deux anciennes : le retour de Tobie et la pèche miraculeuse. C’est pourtant le vitrail de la Nativité qui attirera notre attention. Il se situe du côté sud, dans la première chapelle latérale, juste en face de l’entrée principale de l’édifice.
Au centre, dans la clarté, la vierge tient l’enfant Jésus dans ses bras tandis que tous, personnages et animaux, entourent la mère et son divin Fils. La scène respire le calme et la tendresse.
Les évangiles indiquent peu les détails de cette naissance dans la crèche et, devant le mystère qui l’accompagne, depuis des siècles, on se plait à imaginer et à recréer l’espace, les lieux, les atmosphères. Ainsi, à Aubusson, la vie quotidienne de nos campagnes prend place avec, au premier plan, la volaille et le panier rempli d’œufs. On s’est également plu à représenter des servantes, des anonymes dans lesquels chacun peut se reconnaître.
L’âne et le bœuf, absents des évangiles, apparaissent ici. Avec les bergers, ils font partie des personnages habitués depuis les premiers siècles (IVème siècle). Comme le veut la tradition, les animaux sont tournés vers l’enfant et, sans le savoir, par leur souffle, ils réchauffent le nouveau né.
Ce n’est qu’à la fin du Moyen-Age que l’on représente l’enfant en dehors de la mangeoire et dans les bras de sa mère. Aspect plus familier, banal en quelque sorte, mais les théologiens ont vu dans cette relation privilégiée, le symbole de l’union entre le Christ et son Eglise.
Joseph, à gauche, a quitté son attitude pensive et débout, veille à la fois sur la mère et sur l’enfant.
Le thème de l’adoration est grandement présent et s’ajoute à l’aspect humain de la scène. Il ne s’agit pas que d’un enfant, c’est Dieu fait homme. Ainsi, a genoux ou debout, tous se courbent vers celui qui vient de naître. Pour cette verrière, on a préféré la simplicité de nos vies aux traditionnels bergers et mages, mais on a gardé les anges afin de signifier que cette naissance appelle à regarder plus loin, plus haut.
Nous sommes bien, avec ce vitrail, dans l’esprit de Saint François d’Assise qui, au cours du XIIIème siècle est le premier à imaginer une crèche vivante où prendrait place le quotidien de nos vies. Mais Saint François ne veut rien enlever du caractère divin de l’enfant.  Jésus est né et a éprouvé notre condition humaine. La Nativité nous rappelle que cette union n’est pas achevée, consommée ; au contraire, elle s’actualise de nouveau à chaque Noel mais aussi à chaque instant de ce qui fait notre quotidien et d’une manière tout spéciale dans l’Eucharistie.
La Nativité doit parler à tous, puisque Dieu à choisi cet humble moyen pour venir dans notre monde à notre rencontre. Prenons garde de trop intellectualiser ou rendre inaccessibles nos crèches…. Dieu vient à nous non pour être enfermé dans quelque symbole mais bien pour demeurer accessible à tous. Le message de Noel, la naissance sur terre du Sauveur, doit être très largement annoncé et compris!   

+ André VENITUS
séminariste 





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