« Etes-vous prêts à assumer ensemble votre mission de chrétiens dans le monde et dans l’Eglise ? » Rituel du mariage
mardi 23 décembre 2008
lettre des prêtres du Conseil prersbytéral aux chrétiens du diocèse de Limoges
« Etes-vous prêts à assumer ensemble votre mission de chrétiens dans le monde et dans l’Eglise ? » Rituel du mariage
samedi 20 décembre 2008
La flamme de la paix est arrivée sur la paroisse Notre Dame de Haute Marche.
mardi 9 décembre 2008
journée du catéchisme avec les parents
Accompagnés par les parents, ils ont bravé le froid et les intempéries pour se rendre à St Léonard, Aureil (St Gaucher et St Faucher), Limoges (St Martial) et Chaptelat (St Eloi).
Ils ont été reçus dans chaque lieu par une personne qui leur a raconté la vie du Saint, sa mission, sa popularité, et comment on le vénère encore aujourd’hui dans les grandes fêtes que sont les ostensions.
Ils savent donc maintenant de St Léonard, qu’il a été remarqué par Saint Rémi pour sa piété et qu’il a obtenu de Clovis le privilège de libérer tous les prisonniers qu’il jugerait dignes de ce bienfait. Par ses prières, il a également permis à la reine de mettre au monde son enfant après un accouchement difficile. Il est ainsi devenu le saint patron des prisonniers et des femmes enceintes.
A Aureil, c’est le Père Pierre MORIN qui a été notre guide. Il nous a parlé de Saint Gaucher qui à 18 ans est devenu ermite. Il est souvent représenté avec une colombe car c’est grâce à elle qu’il a su où bâtir son monastère. Il est dit de lui qu’il faisait de nombreuses guérisons. Il eut entre autres compagnons, St Faucher. Leurs reliques sont conservées dans des reliquaires d’argent. Près d’Aureil, il existe un lieu appelé « le pas de Saint Gaucher », c’est le lieu ou le Saint mourut lors d’une chute de cheval.
A Limoges, c’est le Père Christian DEQUIDT qui nous a parlé de St Martial qui est arrivé en Limousin par la Creuse. Il nous a parlé de la première ostension limousine qui fût organisée pour combattre le mal des ardents, en 994. Après 3 jours de jeûne et de prières auprès des reliques du saint, de nombreux malades furent guéris miraculeusement. Ce fût le point de départ des ostensions en Limousin.
A Chaptelat, c’est un historien qui nous a parlé du Saint. St Eloi est né à Chaptelat en 588. Il a travaillé très tôt chez un orfèvre qui dirigeait un atelier de frappe de monnaie. Pour se perfectionner, il partit travailler à Paris. Le roi Clotaire II lui commanda alors un trône. Avec la quantité d’or fourni, il réalisa non pas un, mais deux trônes. Il entra alors à l’école du Palais où il fît la connaissance de Dagobert. Il est célèbre pour sa charité, il a affranchi des esclaves et fonda des monastères comme celui de Solignac.
Chacun (enfant et parent) s’est prêté au jeu des questions sur le carnet de reporter qui leur avait été remis au départ. Au fur et à mesure de la journée ils ont glané des informations leur permettant de répondre aux devinettes.
La journée s’est terminée par une célébration dans l’église de Chaptelat.
mardi 25 novembre 2008
Ste Geneviève, patronne de la Gendarmerie Nationale
Au Premier rang nous pouvons voir Monsieur le Colonel PEYRAMAURE, Commandant le groupement de Gerndarmerie de Creuse, à sa droite, M. Bernard BONNELLE, sous-préfet d'Aubusson, de l'autre côté M. le Commandant GRELLIER, commandant la Compagnie d'Aubusson
vendredi 7 novembre 2008
Célébrations de la Toussaint dans différentes églises de la paroisse
jeudi 6 novembre 2008
Patronage Ste Elsabeth
mardi 4 novembre 2008
Jubilé sacredotal du Père André BINON
Cher Abbé BINON,
Permettez-nous de retracer en quelques lignes votre parcours jusqu’à aujourd’hui.
M. le Curé, comme on vous appelle au fond des campagnes, ou Père BINON pour faire plus moderne,
Vous êtes né le 15 février 1920 dans les Landes où vos parents étaient agriculteurs. Vous avez vécu une partie de votre jeunesse, près d’ici, aux châteaux de Brousse et de Vauchaussade.
Après les années de séminaires à Ambazac, vous êtes ordonné prêtre, en avril 1943, à Aubusson par Monseigneur RASTOUIL, évêque de Limoges avec quatre autres séminaristes.
Jeune vicaire à Aubusson, vous avez fait partie des otages pris par les Allemands en juin 1944. En octobre 1946, vous êtes nommé, curé de Lupersat. 62 ans plus tard, vous desservez D’après les souvenirs des plus anciens, c’était une commune fortement anticléricale. Bref, Champagnat, c’était la galère pour un jeune prêtre. Vous avez relevé le défi et 50 ans après, vous êtes toujours parmi nous. Vos qualités humaines, votre patience et votre respect de toutes consciences ont su toucher le cœur de vos paroissiens.
Et au fil des années, consacrant ainsi votre personnalité exceptionnelle, on a ajouté à votre charge St Domet, La Serre, Bussière-Nouvelle, Sermur, Mautes, La Villeneuve et St Bard.
Vous avez desservi vos communes à bicyclette, puis à moto avant d’avoir fait le taxi pour transporter les enfants du « caté » habitant aux confins de vos communes.
Nous n’avions pas la télévision dans les années 60, mais vous nous avez familiarisés avec le Moyen-Orient. Devant la carte de Terre Sainte fixée au mur de la salle, enfants, nous rêvions, grâce à vos récits vivants, à Abraham quittant la Mésopotamie avec famille, serviteurs et troupeaux pour aller s’installer en Palestine ; à Moïse, l’enfant sauvé des eaux, répondant à l’appel de Dieu et traversant le Sinaï. Bien avant les films à grand spectacle de Franco Zeffirelli et de Mel Gibson, grâce à vos dons de conteur, nous nous imaginions aux côtés de Jésus sur la barque de Simon –Pierre agitée par les flots démontés du lac de Tibériade, souffrant pas à pas avec Jésus sur le chemin du Golgotha, avec Marie de Magdala au matin de Pâques.
Vous cherchiez aussi à nous faire vivre un esprit fraternel. Nous avons tricoté de petits carrés de laine pour fabriquer des couvertures. (Qu’on n’appelait pas encore patchwork) au bénéfice de léproseries de Madagascar. A Lupersat, dès vos premières années de ministère, vous avez monté des pièces de théâtre avec les jeunes, vous êtes parti en voyage avec eux. A plusieurs reprises, vous avez entrainé vos paroissiens, ravis, à Lourdes et en Terre-Sainte.
Vous avez eu aussi le souci de la conservation des bâtiments cultuels, notamment celle de la chapelle de Blavepeyre, de la commanderie de la Croix-au-Bost et de la superbe église romane de Lupersat. C’est à ce titre que l’Etat vous a attribué, en 2001, les insignes de chevaliers des Arts et Lettres. Vous avez fait doter l’église fortifiée de Champagnat, d’une très belle cloche, Claire, baptisée par l’évêque de Limoges, Monseigneur SOULIER en 1990.
Les années ont passé. Nos petites communes ont perdu beaucoup de leurs enfants. Mais, ni la fatigue ni les intempéries, ne vous ont fait manquer le rendez-vous du dimanche et vos paroissiens reviennent à la maison, réconfortés par vos paroles de Vie, de Sagesse et d’Esperance. Connaissant toutes les familles sur plusieurs générations, vous savez, lors des obsèques, des baptêmes et des mariages, personnaliser vos interventions tout en apportant des paroles de Foi.
Au printemps, c’est le retour des « expats », Creusois de Paris et d’au-delà des frontières et Creusois d’adoption ; toujours séduits par vos sermons clairs, faciles d’accès et qui font dire : « Vous avez de la chance à la campagne d’avoir un prêtre comme l’abbé Binon ».
L’été l’église se remplit d’une jeunesse tumultueuse que vous accompagnez dans des célébrations en plein air avec toujours le même esprit jeune.
Alors, merci abbé Binon.
Merci de nous avoir transmis et de nous transmettre encore ce que vous avez-vous-même reçu de Dieu.
Les paroissiens du relais de Lupersat.
Mot à l’occasion des 65 ans de sacerdoce du P. André BINON
En cette fête de l’Assomption où, Marie rend visite à sa cousine Elisabeth, permettez-moi Père BINON de vous adresser ces quelques paroles.
Vous avez été ordonné en 1943 par Monseigneur RASTOUIL, temps où l’Eglise ne connaissait pas encore le Concile Vatican II, où les messes n’étaient pas en langue vernaculaire, où les préparations mariages n’existaient pas encore… Oui, c’est durant la 2nde Guerre Mondiale que vous avez été ordonné « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ».
Vous avez traversé une partie de l’Histoire de l’Eglise qui vous a demandé beaucoup d’adaptation, non pas de rupture, mais une continuité dans une forme différente. Beaucoup de confrères n’ont pu rester dans la barque tant la tempête soufflait. Mais vous, avec d’autres, ont entendu cet appel du Christ qui avait dit à ses premiers apôtres et qui vous disiez au plus profond de votre cœur de prêtre : « Ne crains pas ! C’est moi ».
Cet appel vous a poussé en avant dans votre ministère, dans votre relation à Dieu notre Père et avec vos paroissiens.
« Avec eux vous êtes chrétiens, pour eux vous êtes prêtre »
Non pas un prêtre à la manière d’un fonctionnaire ou d’un grand Seigneur, mais un prêtre qui est avant tout un père ; présent dans les bons et les mauvais moments de la vie, partageant peines et joies.
Père BINON, votre présence parmi nous nous fait toucher du doigt ce que sera le Royaume de Dieu où toute la grande famille sera rassemblée autour de Dieu Notre Père.
Ce Père qui vous a confié ses enfants ; ce Père qui vous a donné d’être le Berger de ses brebis, à la suite du Christ.
Berger vous l’avez été et vous l’êtes encore. Un berger qui connaît ses brebis ; où les brebis connaissent leur berger. Telle est votre vision du ministère de prêtre. Un prêtre présent au milieu de ses paroissiens.
C’est votre prière qui vous fait tenir debout parmi nous, votre relation à Dieu, par la lecture et la méditation des évangiles qui font tout ce que vous êtes.
Nous rendons grâce à Dieu pour tant de fidélité, de service et l’abnégation tout au long de ces 65 années de ministères.
Que le Seigneur vous fasse, et nous fasse, par l’intercession de la Vierge Marie, la grâce d’être encore présent pour de longues années.
Père Jean-Pierre BARRIERE
mardi 28 octobre 2008
Cordes sur Ciel
L'édification de la cité par le comte de Toulouse Raimond VII, est liée à la croisade des Albigeois lancée au début du XIIIème siècle contre les cathares. Cordes fut la première et la plus importante des « bastides » (ville nouvelle) fondée pour accueillir les populations durement frappées par la guerre et remettre en valeur le territoire. Elle va très vite connaître une croissance exceptionnelle. La bastide primitive déborde les premiers remparts et de nouvelles lignes de fortifications sont nécessaires (5 au total). A la fin du XIIIème siècle, trois générations plus tard, elle deviendra une ville de plus de 5500 habitants. Elle doit sa prospérité à l'industrie, au commerce et à la finance. Durant l'âge d'or de la cité (1280-1350) de somptueux palais gothiques, qui font aujourd'hui la renommée de Cordes, sont édifiés par des familles nobles et de riches marchands. De 1562 à 1625, les guerres de religion provoquent de continuelles alarmes. La cité fortifiée, considérée comme la plus forte place de l'Albigeois, est très convoitée par les Huguenots. Au XIVème siècle, les épidémies de peste épuisent la cité et à la fin du XVIIème siècle, la construction du canal du Midi bouleverse les grands axes commerciaux et entraîne son effondrement commercial. Cordes ne compte plus alors que 2500 habitants. La cité va pourtant connaître deux renaissances. Economique d'abord, dès 1870, avec l'industrie de la broderie mécanique rapportée de Saint-Gall, en Suisse, par le Cordais Albert Gorsse; artistique ensuite, avec le peintre Yves Brayer et autour de lui un groupe d'artistes repliés à Cordes durant la seconde guerre mondiale.
Autel de la cathédrale d'Albi
Détail du Jugement Dernier en la cathédrale d'Albi
Deuxième volet du tableau concernant les péchés capitaux: l'Orgueil, Colère et Avarice.
Nous remarquons que la Paresse n'est pas mentionnée. Au début de la construction, la Paresse était représntée mais par des événements que nous n'avons pas, le tabernacle a été posé entre ces deux tableaux. En référence au Jugement Dernier dans l'Evangile selon St Matthieu au Chapitre 25, verset 31 à 46.
Group de lycéens devant la fresque du Jugement Dernier
Rassemblement AD'HOC lycéens
samedi 25 octobre 2008
L'aumônerie anime la messe et la veillée autour des reliques
La perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu’Il veut que nous soyons... J’ai compris encore que l’amour de Notre-Seigneur se révèle aussi bien dans l’âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l’âme la plus sublime ; en effet le propre de l’amour étant de s’abaisser, si toutes les âmes ressemblaient à celles des Saints docteurs qui ont illuminé l’Église par la clarté de leur doctrine, il semble que le bon Dieu ne descendrait pas assez bas en venant jusqu’à leur cœur ; mais Il a créé l’enfant qui ne sait rien et ne fait entendre que de faibles cris, Il a créé le pauvre sauvage n’ayant pour se conduire que la loi naturelle et c’est jusqu’à leurs coeurs qu’Il daigne s’abaisser, ce sont là ses fleurs des champs dont la simplicité Le ravit... En descendant ainsi le Bon Dieu montre sa grandeur inouïe. De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même Notre-Seigneur s’occupe aussi particulièrement de chaque âme que si elle n’avait pas de semblables ; et comme dans la nature toutes les saisons sont arrangées de manière à faire éclore au jour marqué la plus humble pâquerette, de même tout correspond au bien de chaque âme.
J. M. J. T.
Janvier 1895
vendredi 24 octobre 2008
Aumônerie du Lycée
jeunes du catéchisme
Reliques à Vallière
mardi 21 octobre 2008
mardi 14 octobre 2008
aumônerie collèges et lycées
En 6ème les jeunes préparent leur Profession de Foi et se réunissent tous les 15 jours (voir les différents calendriers pour les relais de la paroisse.).
Les lycéens se réunissent au presbytère d'Aubusson toutes les semaines. Un temps de partage avant le repas de 12h30, repas et partage d'évangile: en quoi la Parole de Dieu me rejoint dans ce que je vis aujourd'hui dans ma condition de lycéens. Nous nous retrouvons de 12h00 à 15h00.
De plus les lycéens s'occupent du Commerce Equitable.
Nous essayons, en premier lieu, de nous situer comme des hommes et des femmes du XXIème siècle, avec les outils de communication qui sont les nôtres aujourd'hui, et de répondre à la question fondamentale du Christ: "Pour vous qui suis-je?" Lc 9,18-22.
Pour de plus amples renseignements veuillez écrire à l'adresse mail du Père Jean-Pierre BARRIERE.
lundi 13 octobre 2008
AUMONERIE
L'Aumônerie de l'Enseignement Public est un lieu d'écoute et de dialogue où les jeunes trouvent des adultes disponibles et où sa parole est entendue. Elle est, pour le jeune, un lieu de stabilité, de fidélité et d'amitié. Elle est espace de gratuité, de partage, de service.
L'Aumônerie prend en compte les signes de vitalité et les difficultés des jeunes adolescents, elle veut répondre à leur soif d'action et de savoir, leur volonté de prendre des initiatives et de vivre la solidarité.
L'Aumônerie de l'Enseignement Public a pour but d'accueillir les jeunes dans leur diversités sociales, culturelles et religieuses pour les amener à:
Devenir des citoyens utiles et responsables:
Cette proposition vise à aider les jeunes à :
- se structurer en leur proposant des points de repère.
- découvrir un sens à ce qu'ils sont et à ce qu’ils font (privilégier l’être plutôt que le faire : prépondérance de l’être au paraître)
- s'intégrer dans le tissu social.
- se respecter, entraîne forcement à respecter l'autre et
- ouverture au monde, différentes cultures et religions.
Assumer leur choix d'être chrétien:
Cette proposition vise à aider les jeunes à:
- leur donner les moyens de définir en toute liberté leur orientation spirituelle.
- les initier et étendre leurs connaissances de la religion chrétienne.
- découvrir et faire le lien entre leur religion et leur vie quotidienne. Liens avec les autres religions.
J’ajouterai que l’aumônerie est un lieu où le jeune, quel qu’il soit est respecté dans ses convictions, il n’est pas jugé mais apprécié à sa juste valeur. Nous sommes là dans un esprit de service et non de prosélytisme. A l’âge de l’adolescence, nous savons bien que ces jeunes ont beaucoup de mal à dialoguer, communiquer avec leurs parents.
Voici le calendrier des messes et veillées pour l'année scolaire 2008/ 2009
PLANNING DES MESSES OU VEILLEES D’AUMONERIE
Octobre :
Veillée et messe autour des reliques de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face en l’Eglise d’Aubusson le mercredi 22 octobre de 19h30 à 21h30.
(Du 25 au 27 octobre les lycéens partent en rassemblement en Haute-Garonne)
Novembre :
Veillée de la Toussaint en l’Eglise de Felletin sur la vie des Saints de notre paroisse, samedi 15 Novembre de 20h00 à 21h30.
Décembre :
Messe de « minuit » dans les différents relais : voir ce que les jeunes de l’aumônerie pourront faire.
Janvier :
Veillée sur le thème des Rois Mages en l’église de Bellegarde en Marche samedi 17 janvier 2009 de 20h00 à 21h30.
Février :
Messe à Vallière le samedi 14 février à 18h30
Mars :
Veillée TAIZE le samedi 14 mars de 20h00 à 21h30 en l’Eglise de Champagnat.
Avril : du 25 au 28 Avril retraite de Profession de Foi à Lourdes
(Du 19 au 21, les collégiens se retrouveront sur les pas de St Eloi : les 6èmes que le 19 et les autres du 19 au 21 marche de Chaptelat à Solignac)
Mai :
Messe d’aumônerie en l’Eglise de Crocq le jeudi de l’Ascension en l’église de Crocq
Juin :
- 1er juin pèlerinage à la chapelle de La Borne, messe puis pique-nique.
- 27-28 juin Profession de Foi
Juillet : 5 juillet :
Ostensions à Crocq : procession, messe et repas
mercredi 8 octobre 2008
Quelques prières
Prière d'abandon de Charles de Foucauld
Mon Père,je m¹abandonne à Toi, fais de moi ce qu¹Il te plaira.
Quoi que Tu fasses de moi, je Te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que Ta volonté se fasse en moi comme en toutes Tes créatures.
Je ne désire rien d’autre, mon Dieu...Je remets mon âme entre Tes mainsJ
e Te la donne, mon Dieu,avec tout l’amour de mon cœur parce que je T’aime et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père.
Charles de Foucauld.
Hymne à la Vie
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends la.
Mère Térésa
mardi 7 octobre 2008
messe de départ de Monseigneur Christophe DUFOUR
Monseigneur,
Père François RENARD
Bienvenue et merci à vous Père ROUET, Archevêque de Poitiers, et à vous Père CHARRIER, Évêque de Tulle, d’être présents parmi nous. Nous avons besoin de votre amitié et de votre soutien fraternel au moment du départ de notre évêque.Père DUFOUR vous êtes là depuis si peu de temps et déjà vous nous quittez ! Nous vous avions pourtant bien accueilli ce dimanche 7 janvier 2001, jour de votre ordination épiscopale. Je me souviens, quand vous étiez rentré, là bas, au fond de la Cathédrale, nous avions applaudi...Venu du grand nord de la France vous étiez un inconnu pour la plupart d’entre nous mais c’était notre manière de vous dire « Finissez d’entrer »..Et vous avez franchi le seuil, d’un pas décidé, en bon marcheur que vous êtes. Vous êtes venu à la rencontre de la population de la Creuse et de la Haute Vienne et pas seulement de ceux qui se réclament de l’Église catholique...Vous avez voulu entretenir des liens avec les représentants de l’État, avec ceux des collectivités locales et territoriales et de la société civile. Vous avez voulu être présent au cœur des médias ; disponible et direct dans votre expression. Vous avez aussi voulu rendre visite aux sans papiers en grève de la faim et vous êtes venu régulièrement à Pâques et à Noël partager un peu de votre temps avec les détenus de la Maison d’Arrêt de Limoges.. Je n’allongerai pas la liste, Père, mais chacun ici pourrait témoigner et garde à l’esprit le souvenir d’un moment précis sur votre manière d’être, parmi nous, « dans le monde », porteur de l’Espérance du Christ.Pour notre Église diocésaine, vous avez été un pasteur soucieux de l’annonce de l’Évangile... Vos visites pastorales vous les avez commencées en Creuse et Haute Vienne rurale avant la zone de Limoges...Sans doute un petit clin d’œil au refus d’un centralisme limougeaud. Vous avez pris le temps de la rencontre et de la découverte et cela a forgé votre conviction qu’il fallait affermir ces lieux où se vivent les éléments essentiels de notre vie chrétienne que sont le service de l’autre, la prière, la célébration de l’Eucharistie, la préparation et la célébration des autres sacrements.Le pasteur que vous êtes a aussi été très influencé par sa responsabilité nationale de Président de la Commission Épiscopale pour la Catéchèse et le Catéchuménat. Désormais, nous savons un peu mieux que la catéchèse s’adresse à tous, et pas seulement aux enfants et que nous devons toute notre vie rester en attitude catéchuménale. Cette expérience essentielle nous pouvons la faire dans les paroisses, et aussi dans les services et les mouvements auxquels nous appartenons.Vous nous avez aussi invité à faire honneur à votre devise épiscopale : « Qu’ils soient Un » .. Vous n’aimiez pas les conflits naissant ici ou là, pas plus que les divisions à l’intérieur de votre presbyterium ou au sein du peuple chrétien... Pour avancer vers l’unité vous avez stimulé beaucoup de personnes et de groupes convaincu que, diversité et unité, loin de s’opposer, étaient indispensables l’une à l’autre... Indispensable aussi, à vos yeux l’engagement des laïcs au cœur du monde dessinant une Église, sinon plus rayonnante, tout du moins plus ouverte dans l’esprit de Vatican II et de notre synode diocésain de Pentecôte 1985.Enfin, Vous avez aussi démarré ou poursuivi des chantiers importants : celui de l’avenir des locaux des Monastères des Clarisses et de Solignac....7 années passées parmi nous c’est sans doute trop peu pour bien vous connaître mais nous avons, à travers le pasteur, entrevu l’homme que vous êtes... Celui qui prie, qui est sensible au partage des fruits de la terre, qui aspire à voir grandir la Paix dans le Monde et qui s’inquiète de l’avenir de notre planète. Ce que nous avons découvert de vous nous a invité à nous humaniser, à approfondir notre vie spirituelle, à nous ouvrir au Monde.Après ces années dans une région de châtaigniers vous allez vers une région d’oliviers.Le châtaignier,c’est un bois solide dont on fait planchers et charpentes...Notre peuple s’identifie à lui. Je ne sais pas si nous sommes aussi solides mais nous vous promettons que nous continuerons à laisser monter la sève que vous avez voulu faire couler en nous. Quant à l’olivier qui va vous accueillir, c’est le symbole de cette Paix, qui vous est si chère et que vous contribuerez à construire autour de vous.En célébrant l’Eucharistie, de manière festive, et en union avec tous les auditeurs de RCF Email Limousin, nous allons rendre grâce à Dieu pour ce temps que vous avez passé dans notre diocèse. Nous allons aussi prier pour la nouvelle mission qui vous attend. Vous nous avez un peu partagé vos inquiétudes et vos craintes en l’abordant... Au nom de tous je vous dis, avec force, « n’ayez pas peur » ...Nous allons vous confier à l‘intercession de nos Saints Limousins, Martial, Valérie, Loup, Aurélien et tant d’autres connus ou inconnus. Ils vous accompagneront et prolongeront le Merci que nous vous devons et vous disons avec chaleur et émotion.
Philippe BLEYNIE
« Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! » dit l’apôtre Paul Malheur à nous, frères et sœurs, si nous n’annonçons pas l’Evangile ! « Je voudrais parcourir la terre et prêcher ton nom, je voudrais annoncer l’Evangile jusque dans les îles les plus reculées, je voudrais être missionnaire… » écrit la petite Thérèse. C’est sous le patronage de ces deux géants de la foi que je voudrais mettre cette célébration d’action de grâces aujourd’hui dans cette cathédrale de Limoges où je fus ordonné évêque le 7 janvier 2001.Dites-moi, les enfants, est-ce que vous allez à l’école ? Je veux vous poser la question que j’aimais vous poser lors de mes visites pastorales. Qu’apprenez-vous à l’école ? Vous apprenez à lire, à écrire, à compter. Vous apprenez à connaître l’univers, les étoiles, les planètes et les galaxies, les poissons de la mer et les oiseaux du ciel. Vous apprenez les mathématiques, l’histoire et la géographie, les sciences de la vie. Mais est-ce que vous apprenez à voir l’invisible ? Les textes de la liturgie de ce jour nous invitent à chercher, à contempler et à annoncer le mystère invisible.Cherchez-le, dit le prophète Isaïe. Cherchez le sens caché, il se laisse trouver, dit-il. Il est invisible, mais il est proche. Croyants, mal croyants ou pas croyants, cette invitation s’adresse à tous. Une invitation à être des chercheurs. Invitation à chercher le sens caché de nos vies, le sens de l’univers, le sens de l’existence. Il est le mystère caché depuis la fondation du monde, dit saint Paul. Il est au dessus de la terre, au dessus de nos pensées, dit le prophète. Il est le royaume caché, le royaume des cieux. Cherchez-le, désirez-le.Cherchez-le, mais aussi contemplez-le, car il est tout proche et il se donne à voir. « Le royaume des cieux, dit Jésus, est comparable à un homme… » Un homme ! Le Royaume caché se donne à voir en un homme. Et que donne-t-il à voir, cet homme ? Il donne à voir la bonté, une bonté inouïe, une éternelle bonté qui nous cherche, qui cherche tout être humain jusqu’à la dernière heure, et lui donne tout son amour. A celui qui a l’œil mauvais, l’œil envieux, l’œil de la jalousie, il répond ceci : « Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que, moi, je suis bon ? » Ceci est la pointe de la parabole. Jésus est pour nous l’infinie bonté, il est le sacrement de l’amour, il donne à voir le mystère caché depuis la fondation du monde, le mystère de l’Eternel Amour. Contemplez-le.Cherchez-le, contemplez-le, et aussi annoncez-le. Annoncer le Royaume, le donner à voir, c’est notre travail. « Allez vous aussi à ma vigne » dit le Christ. Nous sommes embauchés pour travailler la terre, pour que puisse germer et porter du fruit la semence d’amour que le Père est venue planter en terre dans le Christ. Retenons cette belle formule de l’apôtre Paul : « La grandeur du Christ sera manifestée dans mon corps ». Dieu s’est donné un corps en Jésus pour que toute l’humanité soit rassemblée en lui dans l’harmonie du ciel et de la terre. Nous sommes le corps du Christ, appelés à rendre visible le royaume caché de l’Eternel Amour de Dieu, appelés à être saints, à être le signe saint, le signe sacré, le sacrement de l’amour de Dieu parmi les hommes. Je citerai ici l’étonnante rencontre que Thérèse de Lisieux fit un jour de saint Paul, dans sa lettre aux corinthiens. « Je compris que si l’Eglise avait un corps, le plus nécessaire ne lui manquait pas. Je compris que l’Eglise avait un cœur et que ce cœur était brûlant d’amour. Je compris que si l’amour venait à s’éteindre, les apôtres n’annonceraient plus l’Evangile. Je compris que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux, en un mot qu’il est éternel ». Vivez de cet éternel amour, plantez-le en cette terre limousine, par toute votre vie annoncez-le.Chers amis, avec ce regard de Thérèse, je contemple les merveilles de cet Eternel Amour accomplies en vous tout au long de ces presque huit années où je fus votre évêque. A la manière de Paul, je rends grâces à Dieu pour la ferveur de votre prière, la force de votre foi et le cadeau de l’amour que je vous vois offrir les uns aux autres dans le Christ Jésus. Vous êtes la lettre à jamais écrite dans mon cœur.Vous allez poursuivre la route. J’ai voulu mettre cette célébration d’action de grâces sous le double patronage de Paul de Tarse et de Thérèse de Lisieux. Je vous invite à vivre ces prochaines semaines à la lumière des ces deux grandes figures, en y ajoutant bien sûr saint Martial et les saints limousins. En octobre, vous accueillerez Thérèse. Elle arrivera à Limoges le jour de sa fête le 1 octobre, et jusqu’au 1 novembre, fête de tous les saints, elle vous visitera. C’est comme patronne des missions que nous l’avons invitée à vous visiter. Je vous invite à faire de tout ce mois d’octobre un mois missionnaire.En novembre, vous vous unirez au jubilé de nos frères et sœurs chrétiens de Ouahigouya qui fêtent cette année les 50 ans de la fondation de leur Eglise. Nous sommes pour eux de grands aînés puisque notre diocèse pourrait fêter ses 1750 ans. Demandez à Dieu de raviver en vous le souffle missionnaire. Sachez-le, je le redis comme un refrain, nous sommes une jeune Eglise, toujours en train de naître.En 2009, vous fêterez et célébrerez les Ostensions septennales limousines en l’honneur de vos saints fondateurs et évangélisateurs de votre Eglise diocésaine. Vous aurez alors un nouvel évêque et ce sera un grand bonheur pour lui de les vivre avec vous, comme j’ai eu un immense bonheur à les vivre au milieu de vous à mon arrivée en Limousin il y a 7 ans. En cette année saint Paul, puis-je vous inviter à mettre les Ostensions de 2009 sous le patronage de l’apôtre qui a apporté l’Evangile jusqu’à Rome et dont Martial prit le relais au 3ème siècle, de Rome à Limoges ? Saint Martial ne vous en voudra pas, lui pour qui l’apôtre Paul était un aîné dans la foi et un modèle. « Aînés dans la foi », c’est ce titre que j’aurais choisi pour la lettre pastorale que j’aurais écrite pour l’année ostensionnaire. Au moment où vous fêtez vos aînés limousins, nous vous proposons de partir à la découverte d’autres aînés, ceux auxquels saint Paul s’est adressé dans ses lettres. Nous vous invitons à approfondir votre connaissance des 7 Eglises dont il a été l’apôtre et qui ont conservé ses lettres. Vous raviverez ainsi votre amour du Christ Jésus, votre ferveur évangélique, votre souffle missionnaire, votre vie en Eglise. Telle est la grâce que je demande pour vous aujourd’hui, par l’intercession de sainte Thérèse de Lisieux, de saint Paul de Tarse, de saint Martial d’Aquitaine et de vos saints limousins.
jeudi 25 septembre 2008
Programme lors de la réception des reliques de Ste Thérèse de Lisieux
Mercredi 22 octobre:
Ouverture de l'église à 9h00
9h00 - 12h00: méditations sur les textes de Ste Thérèse et chapelet.
12h00 - 14h00: prière individuelle auprès des reliques.
14h00 - 17h00: "temps fort" pour les jeunes du catéchisme.
17h30- 19h00: Concert spirituel animé par le P. Pierre MORIN.
19h30-21h30: messe et veillée animées par les jeunes de l'Aumônerie de l'Enseignement Public.
21h45: fermeture de l'église.
Jeudi 23 octobre: Thérèse Patronne des Missions:
9h00-11h30: église St Martin de VALLIERE avec méditations des textes de Ste Thérèse, chants et chapelet.
12h00-15h00: église Ste Valérie de FELLETIN (méditations, chants et chapelet)
15h30-17h30: église St Eloi de CROCQ (méditations, chants et chapelet).
18h30:messe paroissiale en l'église Ste Croix d'Aubusson.
19h30-20h30: Adoration
20h30-21-30: Témoignage du P. Marcel MASSARD: "Ste Thérèse et la Mission"
21h45: fermeture de l'église
mercredi 24 septembre 2008
Equipe pastorale
mardi 23 septembre 2008
Informations sur les baptêmes et mariages sur la paroisse
Pour Aubusson l'inscription se fait au presbytère 51 rue Jean-Jaurès 23200 AUBUSSON le 1er jeudi du mois de 16h00 à 18h00.
Pour Felletin, le 1er jeudi du mois au presbytère 1 rue des Fossés, de 16h00 à 18h00.
Pour Crocq, le 1er mercredi du mois de 10h00 à 12h00.
Pour Vallière, le 1er lundi du mois en l'église de Vallière.
Vous rencontrerez un prêtre ou une autre personne qui vous accueilleront et vous pourrez choisir la date et le lieu du baptême.
L'inscription est à faire 3 mois avant la date du baptême.
Une réunion pour la préparation du baptême le 1er vendredi de chaque mois à 20h30 à la maison St Vincent 10, rue Jean-Jaurès 23200 AUBUSSON.
Vous désirez vous marier:
Prenez contact avec un prêtre au 05.55.66.41.70, 9 mois avant la date du mariage.
Précisez dès le premier entretien téléphonique la date et le lieu.
Une préparation au mariage sera faite sur la paroisse (environ une réunion par mois avec un prêtre) et une journée avec tous les couples. Cette journée se fera cette année le dimanche 24 avril. Nous pourrons en parler ensemble. Munissez-vous d'un acte de naissance et dites au prêtre la date et le lieu de votre baptême.
samedi 13 septembre 2008
messe de la rentrée paroissiale le 14 septembre à 11h00 en l'église Ste Croix d'Aubusson
reliques de Sainte thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face (Thérèse de Lisieux)
Les reliques en elle-mêmes ne sont pas vénérées, c'est l'action et l'oeuvre de Dieu qui sont contemplées à travers Sainte thérèse. C'est également suivre l'exemple de Ste Thérèse qui, toute jeune, a pu faire la rencontre avec Celui qui est "le Chemin, la Vérité et la Vie" Jn 14, 6.
Ste Thérèse dont "la vocation est celle de l'Amour" a toujours un message à nous dire. Ecoutons, à travers cette poèsie son message qui nous est adressé. Ecoutons au plus profond de nous-mêmes, cette voix qui veut notre bonheur. Ecoutons, à travers Ste Thérèse la voix de Dieu qui nous aime tous qui que nous soyons, quoi que nous ayons fait.
Vivre d'Amour !...
"Au soir d'Amour, parlant sans parabole Jésus disait : « Si quelqu'un veut m'aimer « Toute sa vie, qu'il garde ma Parole « Mon Père et moi viendrons le visiter. « Et de son cœur faisant notre demeure «Venant à lui, nous l'aimerons toujours !... « Rempli de paix, nous voulons qu'il demeure « En notre Amour !.. ».
Vivre d'Amour, c'est te garder Toi-Même Verbe incréé, Parole de mon Dieu, Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t'aime L'Esprit d'Amour m'embrase de son feu
C'est en t'aimant que j'attire le Père Mon faible cœur le garde sans retour. O Trinité ! vous êtes Prisonnière De mon Amour !.....
Vivre d'Amour, c'est vivre de ta vie, Roi glorieux, délice des élus. Tu vis pour moi, caché dans une hostie Je veux pour toi me cacher, ô Jésus ! A des amants, il faut la solitude Un cœur à cœur qui dure nuit et jour Ton seul regard fait ma béatitude Je vis d'Amour !...
Vivre d'Amour, ce n'est pas sur la terre Fixer sa tente au sommet du Thabor. Avec Jésus, c'est gravir le Calvaire, C'est regarder la Croix comme un trésor!...
Au Ciel je dois vivre de jouissance Alors l'épreuve aura fui pour toujours Mais exilée je veux dans la souffrance Vivre d'Amour;
Vivre d'Amour, c'est donner sans mesure Sans réclamer de salaire ici-bas Ah ! sans compter je donne étant bien sûre Que lorsqu'on aime, on ne calcule pas !... Au Cœur Divin, débordant de tendresse J'ai tout donné.... légèrement je cours Je n'ai plus rien que ma seule richesse Vivre d'Amour.
Vivre d'Amour, c'est bannir toute crainte Tout souvenir des fautes du passé. De mes péchés je ne vois nulle empreinte, En un instant l'amour a tout brûlé.....
Flamme divine, ô très douce Fournaise ! En ton foyer je fixe mon séjour. C'est en tes feux que je chante à mon aise : « Je vis d'Amour !... »
Vivre d'Amour, c'est garder en soi-même Un grand trésor en un vase mortel Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême Ah je suis loin d'être un ange du ciel !...
Mais si je tombe à chaque heure qui passe Me relevant tu viens à mon secours, A chaque instant tu me donnes ta grâce Je vis d'Amour.
Vivre d'Amour, c'est naviguer sans cesse Semant la paix, la joie dans tous les cœurs Pilote Aimé, la Charité me presse Car je te vois dans les âmes mes sœurs La Charité voilà ma seule étoile A sa clarté je vogue sans détour J'ai ma devise écrite sur ma voile: « Vivre d'Amour. »
Vivre d'Amour, lorsque Jésus sommeille C'est le repos sur les flots orageux Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t'éveille J'attends en paix le rivage des cieux.... La Foi bientôt déchirera son voile Mon Espérance est de te voir un jour La Charité enfle et pousse ma voile Je vis d'Amour !...
Vivre d'Amour, c'est, ô mon Divin Maître Te supplier de répandre tes Feux En l'âme sainte et sacrée de ton Prêtre Qu'il soit plus pur qu'un séraphin des cieux !... Ah! glorifie ton Église Immortelle A mes soupirs, Jésus, ne sois pas sourd Moi son enfant, je m'immole pour elle Je vis d'Amour.
Vivre d'Amour, c'est essuyer ta Face C'est obtenir des pécheurs le pardon O Dieu d'Amour! qu'ils rentrent dans ta grâce Et qu'à jamais ils bénissent ton Nom....
Jusqu'à mon cœur retentit le blasphème Pour l'effacer, je veux chanter toujours : « Ton Nom Sacré, je l'adore et je l'aime Je vis d'Amour !... »
Vivre d'Amour, c'est imiter Marie, Baignant de pleurs, de parfums précieux, Tes pieds divins, qu'elle baise ravie Les essuyant avec ses longs cheveux... Puis se levant, elle brise le vase Ton Doux Visage elle embaume à son tour. Moi, le parfum dont j'embaume ta Face C'est mon Amour !..
«Vivre d'Amour, quelle étrange folie!» Me dit le monde. « Ah ! cessez de chanter, « Ne perdez pas vos parfums, votre vie, « Utilement sachez les employer !... »
T'aimer, Jésus, quelle perte féconde!... Tous mes parfums sont à toi sans retour, Je veux chanter en sortant de ce monde : « Je meurs d'Amour ! »
Mourir d'Amour, c'est un bien doux martyre Et c'est celui que je voudrais souffrir. O Chérubins ! accordez votre lyre, Car je le sens, mon exil va finir!... Flamme d'Amour, consume-moi sans trêve Vie d'un instant, ton fardeau m'est bien lourd Divin Jésus, réalise mon rêve : Mourir d'Amour !...
Mourir d'Amour, voilà mon espérance Quand je verrai se briser mes liens Mon Dieu sera ma Grande Récompense Je ne veux point posséder d'autres biens. De son Amour je veux être embrasée Je veux Le voir, m'unir à Lui toujours Voilà mon Ciel.... voilà ma destinée : Vivre d'Amour ! ! !....."