Les Rameaux que nous tenons à la main en ce dimanche sont un signe de vie. Ils disent notre désir de vivre et nous venons les faire bénir parce que nous ressentons au fond de nous -mêmes le besoin de fortifier notre vie, de la rendre plus forte que la maladie, les incertitudes de notre monde, les soucis et les épreuves qui nous blessent et nous font mal. Dans l'Eglise le mot Dieu va résonner à nos oreilles et nous allons écouter le récit de la passion de Jésus, le récit du procès qui l'a conduit à la mort sur la croix. Alors, peut-être, nous allons murmurer quelques mots de prières, comme un appel, un regard qui se tourne vers l'invisible; notre manière de dire que même si Dieu nous semble bien loin certains jours, nous avons besoin de nous confier à lui, le besoin de croire qu'il est présent à nos chemins d'hommes et de femmes sur notre terre.
Je joins ma prière à la vôtre avec ces quelques mots:"Dieu, c'est bon pour nous de nous confier à Toi, de te dire comme Jésus nous l'a appris: Notre Père. A Gethsémani, quand l'angoisse le submergeait, il ta dit: "Père, non pas ce que je veux mais ce que tu veux". Des mots qui sont comme une clef qui nous ouvre un autre horizon, qui nous disent que c'est Toi qui as le dernier mot de notre vie et que ce dernier mot porte en lui le souffle de l'amour, le souffle de l'Evangile de Jésus ,un souffle inépuisable de Pâques".
Alors, que les rameaux que nous allons rapporter dans nos maisons nous rappellent le passage et la présence de ce souflle, son renouvellement au long des jours, et nous dise que le sourire de Dieu est la promesse qui éclaire nos routes humaines. Vivre, c'est se laisser guider par la lumière de Pâques.
Père Marcel Massard
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